République bananière contre entité économique française
Ecrit par Tomz le 08/12/08

L' Espagne, ses plages, ses maisons closes, ses boites de nuits, ses clubs de foot, ses supporters racistes, et... Sa « justice »...
La France, ses monuments, son vin, ses fromages, ses paysages, et... Son président...
Je ne me rappelle plus comment on peut appeler un état où le chef de l'exécutif prend parti concernant une affaire en cours de jugement. Vous savez quand le premier ministre Zapatero exprime son animosité envers une personne déjà profondément diabolisé par des médias passés maitres dans l'art de la désinformation.

Petits rapels
Vous ne me suivez pas? Je vais très rapidement vous résumer la situation. Lors du match Atlético Madrid-OM, les tribunes ont été le théâtre d'événements scandaleux. Pour commencer, les « supporters » madrilènes ont copieusement sifflés les joueurs colorés de Marseille. Mais attention, ce n'était pas du racisme, même si les joueurs noirs de Madrid ont aussi eu quelques problèmes de ce genre en début de saison. Vaste farce que l' UEFA, dans sa grande inutilité, a trouvé parfaitement crédible.
Ensuite, ces mêmes « supporters » ont trouvé amusant de bombarder des personnes en fauteuil roulant de divers projectiles. Là encore, l' UEFA n'a pas trouvé cela scandaleux. Une nouvelle discipline olympique est-elle né? Le lynchage de personnes à mobilités réduites.
Enfin, dans cette ambiance bon enfant, la police espagnole a trouvé opportun de jouer les « Walker Texas Ranger ». Une banderole jugée trop extrême (plus que des cris de singes et des jets d'objets sur des handicapés), a donnée lieu a une charge policière disproportionnée... Qui donne lieu a une arrestation...

Des médias plus qu' actifs
Pour couronner le tout, au lieu de désamorcer la crise, les médias espagnols ont commencé à affabuler sur l'existence de hooligans marseillais armés, de groupes organisés venus casser de l' Espagnol et autres inventions plus farfelues les unes que les autres. Ni une ni deux, on assiste a des déclarations de personnalités politiques qui transforment petit à petit Santos Mirasierra (le malheureux interpelé) en une espèce de hooligan, aussi dangereux que Ben Laden et chef de bande mafieuse. Devant cette situation, les amis de Santos, la famille, et les groupes de supporters se mobilisent pour médiatiser cette affaire en France. De nombreuses vidéos sont mises en ligne, des témoignages sont recueillis et on voit apparaître une immense mascarade où l'état espagnol, avec l'aide vicieuse de ses médias, couvre une énorme bavure policière et des injures à caractère raciste.
Pensez vous que notre cher président a lui aussi fait sa petite déclaration? Lui qui est un habitué des coups d'éclats, sortant des lois en partant d'un fait divers, ne fait strictement rien. Ni lui, ni aucuns de ses ministres ne prennent fermement position pour que cesse la farce.

Le procès grand guignolesque
La situation semble alors relativement critique. Mais qu'importe, les preuves sont là, Santos n'est en rien responsable de violence envers les forces de l'ordre, il a empêché une dame de se faire piétiner par des policiers surexcités qui ressemblent de plus en plus à des cowboys à la sauce franquiste. Le 5 décembre 2008, le juge espagnol décide que Mr Mirasierra n' a pas lancer d'objet sur les policiers, il n'a pas molesté de policier (juste bousculé ce qui lui vaut une amende) mais il était au mauvais endroit au mauvais moment, donc il mérite 3 ans et demi de taule.
Un peu comme si vous étiez dans une banque en train de se faire braquer, vu que vous êtes dans la zone du délit, vous êtes complice, donc vous allez en prison... A se demander si le juge n'a pas eu un problème à sa naissance. Sa mère aurait accouché debout, ou lors d'un saut à l'élastique...
Question: que fait la France quand un de ses citoyens est enfermé abusivement? RIEN. Néant. Que dalle. Contrairement à de nombreuses personnalités espagnoles qui se félicitent de la tenue du « procès ». Ce fumier qui sert de président à l' Atletico, qui n'a cessé de faire monter la mayonnaise couvrant les fachos qui lui servent de public, est lui aussi très confiant dans la justice de son pays.
Tout va bien, nos dirigeants eux sont toujours discret, très respectueux de nos voisins et du la pièce de théâtre qui à servi de procès, pas un mot plus haut que l'autre devant cette chasse aux sorcières.

Et après?
Après la condamnation, la branlette continue, et aucun diplomate français ne se déplace pour demander des explications sur les nombreux événements qui ressemblent de plus en plus à un lynchage anti-français de base. Entre les insultes racistes, les abus policiers (et les bavures) et un procès manipulé par des politiques et des médias très partiaux, il y aurait de quoi entretenir une petite crise diplomatique bien ficelée... Mais il est vrai que notre exécutif a pris l'habitude de baisser son pantalon. Ils l'ont fait pour les jeux olympiques, alors une petite enculette espagnole...
En attendant, le monde du football se mobilise. Groupes de supporters, présidents de club, joueurs (Zidane, Drogba, Ribéry entre autre) et entraineurs envoient des message de soutient à Santos. Je me permet de me rallier à eux et de réclamer haut et fort la libération de Santos en attendant l' appel et j'espère qu'il aura du courage pour surmonter cette épreuve.
Il faudra prouver au monde du football que les Marseillais ne sont pas les égaux des macaques hooligans de l' Atlético: que les manifestations de soutient soient non violentes même si la situation est inacceptable. TOUS UNIS DERRIERE SANTOS MIRASIERRA!!!...

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